top of page

exposition
en cours

La lumière à tous les étages !

Art contemporain et patrimoine

Les Nouveaux Collectionneurs

A.I.L.O, Georges Briata, Hugo Capron, Christian Constant, Paul Cox, Edwin Cuervo, Amandine Guruceaga, Jean-Gabriel Lopez, Fabien Menot, Gilles Pourtier, Man Ray, Mikio Watanabé

du 19 septembre au 14 novembre 2025

Vernissage vendredi 19 septembre à 19h

actualités

Workshop Tirage à la gomme arabique bi-chromatée

Samedi 8 novembre de 10h à 17h

Avec Edwin Cuervo

25€ + 10€ d'adhésion

Journées pro : l'art urbain, une histoire métropolitaine de l'art dans l'espace public

13 et 14 novembre

A Istres et Port de Bouc

avec le Polaris centre d'art

Inscription obligatoire

Nouveau cours : Technique création technologie

Premier cours d'essai gratuit le jeudi 20 novembre de 16h30 à 18h

Puis 1 cours par mois

Avec Roland Semadeni

Workshop L'oeuvre au blanc, l'oeuvre au noir

Samedi 15 novembre de 10h à 17h

Samedi 29novembre de 10h à 17h

Avec Roland Semadeni

25€ par journée

micro-folie

Programme novembre-décembre

Prochains rendez-vous

"Photofolie" : diffusion des diaporamas des photoclubs de la région

et jeux en famille sur la photo

Samedi 22 octobre, de 14h à 17h30

Dans le cadre de la 15e semaine de la photographie

Visite libre Collections photographiques

Mercredi 26 novembre de 14h à 17h30

Réalité virtuelle : Gloomy Eyes, film d'animation Arte

Mercredi 10 décembre de 14h à 17h30

En continu

infos pratiques

Expositions

du lundi au vendredi

de 14h à 17h30

sur rendez-vous après 17h30

Micro-Folie

du mardi au vendredi

de 14h à 17h30

Fermeture de la Micro-Folie du 1er au 25 août

Pour toute réservation de groupe, contactez-nous !

Centre d'arts Fernand Léger
Château Saint Gobain
1 avenue du Général De Gaulle
13110 Port de Bouc

04.42.40.65.19

centre.arts@portdebouc.fr
microfolie@portdebouc.fr

thématique 2025-2026

Here comes the sun !
De lumière et d’art

Essentielle à l’expérience esthétique, la lumière, comme phénomène physique produisant du visible, occupe une place primordiale dans l’histoire des arts visuels. Chargée à la fois d’une dimension strictement scientifique rattachée à l’optique et à la perception des couleurs que permet son passage ondulatoire depuis le soleil, mais également symbolique en s’associant, dans de nombreuses civilisations, à la connaissance, la lumière intéresse les artistes depuis la préhistoire. Avant de devenir un matériau de création à part entière au XXème siècle, elle est d’abord le vecteur de perceptions visuelles se jouant de l’obscurité où la découverte du feu conduit par exemple aux premières peintures pariétales. Elle est par la suite associée au divin. Les utilisations de l’éclat de l’or dans les icônes byzantines ou de la transparence des vitraux monumentaux du Moyen-Âge, en sont les expressions majeures. La Renaissance lui donne une place nouvelle où la volonté de représentation du réel, de l’émotion et de la passion passe par l’usage de nouvelles techniques de peinture à l’huile siccative chez Van Eyck ou le jeu des clair-obscurs de Rembrandt ou Le Caravage. L’invention de la photographie à l’ère de la révolution industrielle induit un ancrage sociétal plus fort dans la réalité  et amène à considérer la lumière pour elle-même. William Turner et ses traitements atmosphériques en est le précurseur. Il ouvre la voie à toute la mouvance des impressionnistes de la fin du XIXème siècle. Avec le déploiement de l’électricité et des nouvelles technologies entre le XXème et le XXIème siècle, elle devient matière constitutive et formelle du travail d’artistes comme Lazlo Moholy-Nagy, Man Ray, Dennis Oppeheim, Christian Boltanski, Dan Flavin, Martial Raisse, François Morellet, Bruce Nauman, James Turell, Walter de Maria, infusant ainsi de grands courants artistiques comme l’art cinétique, jusqu’à s’appréhender de façon immatérielle avec l’explosion du numérique et les propositions d’artistes comme Yann Kersalé. Elle se déploie aujourd’hui dans toute la variété de ses acceptions et transcende les travaux de plasticiens à l’instar d’Adrien Lucca, Nicky Asmann, Hernan Zambrano, AILO, Etienne Rey, Ann Veronica Janssens, Daniel Steegmann Mangrané, Maja Petric, Tokujin Yoshioka, Nathalie Juno-Ponsard, Lucien Bitaux etc. Elle est pour le Centre d’arts Fernand Léger, un sujet d’étude foisonnant qui s’étire entre septembre 2025 et l’été 2026, pour révéler toute la puissance de l’art dans la compréhension du monde. 

le mot du Maire

Une année éclairante et radieuse d'humanisme

Après une année placée sous le signe de la construction et de la déconstruction où nous avons pu travailler sur notre histoire comme pilier d’une projection vers l’évolution de notre commune, le centre d’arts plastiques Fernand Léger, aborde cette nouvelle année sous le prisme de lumière et ses potentialités.

Avec notre équipe municipale, nous voulons entretenir, alimenter et mettre la focale sur cette lumière. Cette lumière symbole de l’éducation populaire qui rayonne sur l’ensemble des publics, qui éclaire les consciences face aux ténèbres de la pensée unique, qui irradie les visages de nos enfants, de nos aînés et d’artistes confirmés ou en devenir lorsque le processus de création s’opère finalement sous les yeux ébahis de celui ou celle qui franchit le pas et bénéficie d’une initiation à l’Art avec un grand A.

Au-delà de la programmation foisonnante du centre d’arts Fernand Léger que je vous laisse découvrir au sein de ce programme, nous voulons nous appuyer sur la création toute récente de notre tout nouveau musée numérique Microfolie pour que cette lueur d’art, d’humanité et d’espoir se change en faisceau majestueux et baigne de tout son pouvoir émancipateur l’ensemble des Port de Boucain.e.s, y compris celles et ceux qui pensent que les bienfaits de la culture ne leur sont pas réservés.

En effet, le musée numérique, en permettant de découvrir une large palettes d’oeuvres présentes dans les plus grands musées internationaux, vient renforcer notre engagement envers les habitants de Port de Bouc : faire de l’accès à la culture et à l’art un droit indépendant de notre situation sociale, géographique ou financière. Il s’agit d’un nouvel espace, d’un phare culturel moderne, familiale et pédagogique, qui alimente dans un même temps nos réflexions collectives et notre émancipation individuelle.

Alors, au cours de cette année que nous vous souhaitons rayonnante, poursuivons notre travail collectif et convergeons ensemble vers les principes d’éducation et de création artistique, de l’épanouissement culturel et de l’intelligence collective.

 


Laurent Belsola, Maire de Port de Bouc

bottom of page